Arrière Philip Glass

Philip Glass

Etats-Unis

Une des figures du mouvement expérimental des années 1960 associé aux minimalistes, Philip Glass s'intéresse tout particulièrement aux effets psychoacoustiques de la musique.

Il étudie la composition à la Juilliard School of Music de New York, où il côtoie le compositeur Steve Reich et à Aspen auprès de Darius Milhaud. Insatisfait de la tradition sérielle, il part pour l’Europe afin d’approfondir sa formation musicale avec Nadia Boulanger. C’est ici qu’il découvre la musique de Ravi Shankar. Philip Glass se voit profondément influencé par la musique indienne et ses structures répétitives. Il décide d’appliquer les techniques de musique orientale à sa propre musique. Il fonde à son retour à New York en 1967 le Philip Glass Ensemble (pour claviers amplifiés, voix et instruments à vent) avec lequel il crée la plupart de ses propres œuvres de « nouvelle musique » telles que Music with Changing Parts (1973), Music in Twelve Parts (1974), et en particulier Einstein on the Beach avec Bob Wilson (1976), opéra qui apporte à Philip Glass un véritable succès en Amérique et en Europe.

Malgré la nature minimaliste de ses œuvres (il était à l'origine de ce mouvement aux côtés de Steve Reich, Terry Riley et La Monte Young ), Philip Glass rejette le terme « minimaliste », qualifiant sa musique plutôt de « musique à structures répétitives ». Ses premières œuvres (jusqu’en 1974) sont construites à partir de petits fragments musicaux, tissés ensemble afin de créer une logique à évolution lente et graduelle, une immersion musicale sans repères pour l’auditeur. Ses œuvres suivantes se concentrent plus sur l’expansion de l’œuvre dramatique et l’œuvre orchestrale, notamment par son Concerto pour violon (1987).